Un transducteur, au-delà du champ de la physique, c’est, selon Alain Marchive, à la fois un transmetteur de connaissances et un traducteur d’implicite, la personne qui explique et qui explicite, bref le transducteur, selon ce professeur de l’université de Bordeaux, serait le tuteur.
Le 5 décembre dernier, les tuteurs et tutrices étudiants à disposition de leurs pairs de licence 1, ont pu partager leurs pratiques et réfléchir à leur posture double d’étudiant et de tuteur. Cet atelier faisait suite à l’événement de la rentrée de septembre, organisé par le SPI, autour des leviers de la motivation étudiante.
En effet, les 26 et 27 septembre 2019, la psychologue et sociologue Hélène Weber avait animé trois ateliers, à destination des tuteurs puis des enseignant·es, qui avaient ainsi pu explorer les sources du désengagement étudiant afin de lutter contre le décrochage et préserver leur propre motivation à enseigner.
H. Weber a invité les participant·es à se mettre dans la peau des étudiant·es, confronté·es à un nouveau milieu, l’Université, dont ils doivent encore apprendre à maitriser certains codes et à traduire les implicites. En ce sens, ne pouvons-nous pas ainsi poser que les tuteurs ne seraient pas les seuls transducteurs, chacun à l’Université ayant à un moment ou un autre la mission de traducteur d’implicite ?
Comment transmettre l’exigence et traduire les attentes du supérieur pour accompagner nos étudiant·es vers leurs réussites ? Comment répondre à la diversité de leurs parcours, contraintes et ambitions ? Comment les conjuguer avec celles de l’Université ?
Autant de réflexions abordées en 2019, que nous souhaitons poursuivre en 2020, avec l’ensemble des acteurs de l’université. Pour vous inscrire à notre prochaine rencontre, le lundi 27 janvier, en présence de Didier Paquelin, cliquez sur ce lien.
Dans l’attente de nos futurs rendez-vous nous vous adressons nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année.