Retours sur le QPES 2021-2022. Épisode 3 : la table-ronde étudiante

Le QPES 2021 a été marqué par la table-ronde étudiante, qui a eu lieu le jeudi 20 janvier de 14h à 15h30, et qui a beaucoup plu à nos participant·es : « j’ai aimé savoir ce que les étudiants eux-mêmes pensaient de l’engagement », « le discours enthousiaste de ces étudiants m’a touché ».

Si les étudiant·es sont toujours au centre des discussions en pédagogie de l’enseignement supérieur, elles et ils n’ont pas souvent l’occasion de prendre la parole sans la médiation, certes bienveillante mais parfois intimidante, de leurs enseignant·es. C’est pourquoi il nous a semblé essentiel de co-construire cette table ronde avec les étudiantes et étudiants, de leur laisser toute la place, tous les fauteuils jusqu’à l’animation de ce moment.  Léo-Onam, Vice-Président (VP) étudiant de La Rochelle Université, a assuré la modération de cette table-ronde. En parallèle, une interview de type micro-trottoir a permis d’entendre un public différent et de dépasser une représentation réduite de l’engagement à ses sens associatif et politique. 

Les participant·es de la table-ronde 

5 étudiant·es invité·es pour représenter la diversité des formes d’engagement étudiants ont répondu aux questions de Léo-Onam lors de la table-ronde :  

  • Clémence Riant, vice-trésorière du BDE du campus de Brest et trésorière de la fédération des associations étudiantes d’IMT Atlantique
  • Kenza Derki, VP de l’Université de Limoges 
  • Ema Holgado, étudiante à l’université de Sherbrooke, en échange à Paris 1, assistante de recherche 
  • Maelle M’Bengue, étudiante en Master DPAN à La Rochelle Université 
  • Matthieu Buisson, tuteur à La Rochelle Université et délégué de sa promotion (Master LEA) 
Dessin de Benoît Raucent

Le micro-trottoir 

Plusieurs réunions entre la DPI et Maelle M’Bengue ont permis de formuler les questions à poser aux étudiant·es croisé·es par hasard sur le campus de La Rochelle Université, devant la LLASH, la MDE et la BU. Si leurs réponses reflètent l’impossibilité de ne retenir qu’une seule définition de l’engagement, la deuxième question, « vous considérez-vous comme un étudiant engagé ? », les renvoie malgré tout à l’engagement associatif ou politique. C’est peut-être pourquoi la dernière question, « considérez-vous votre investissement dans vos études comme une forme d’engagement ? », a particulièrement surpris l’un des étudiants interrogés…  

Ce synopsis a attisé votre curiosité ? Ça tombe bien, vous pouvez (re)visionner la vidéo de ce micro-trottoir !


Un engagement collectif qui contribue au pouvoir d’agir ? 

Comme l’a rappelé Léo-Onam en ouvrant la discussion,  la notion d’engagement est visiblement plurielle. Il concède néanmoins que c’est l’engagement pour les autres, dans une association ou pour l’institution, qui est le plus souvent mentionné par les étudiant·es : c’est donc l’engagement collectif qui sera principalement abordé dans la table-ronde. Les participant·es ont donc été invité·es à partager leurs réflexions autour de 4 questions : 

  1. Dans quelle mesure votre engagement vous a-t-il permis de développer des compétences ou des savoirs de manière générale  ? 
  2. Dans quelle mesure votre engagement a-t-il pu influer sur votre parcours d’étude ou sur votre façon de l’appréhender  ?
  3. Comment rentre-t-on dans l’engagement  ? 
  4. Comment reste-t-on dans l’engagement  ?   

Les discussions ont permis de contribuer à la réflexion sur l’articulation entre l’engagement étudiant dans des actions collectives et le développement de leur pouvoir d’agir.

Ainsi, en tant que trésorière et coordinatrice de 9 bureaux (bureaux des arts, des élèves, des internationaux et du sport) sur les trois campus de l’école d’ingénieurs IMT Atlantique (fusion entre Télécom Bretagne et Mines Nantes), Clémence estime avoir développé différents types de compétences (techniques, relationnelles, gestion d’équipe). Kenza souligne quant à elle la possibilité de passer d’un engagement à un autre. En effet, quand elle est entrée dans son engagement associatif en tant que Présidente, elle ne se destinait pas à faire de la “représentation”, mais elle s’est pourtant dirigée vers la vice-présidence étudiante. Par ailleurs, les compétences et le réseau développés à travers l’engagement collectif sont pour elle des éléments favorisant l’accès au marché de l’emploi.

En outre, si l’engagement collectif peut être à l’origine d’une réorientation dans le parcours d’études, il peut également conduire à appréhender différemment sa formation. C’est le cas de Matthieu : son engagement pour autrui a contribué à redonner du sens à ses propres études en le conduisant à trouver un “chemin de carrière” : promouvoir l’éducation à l’international.  

D’autre part, le témoignage d’Ema, étudiante québécoise, a permis d’interroger les différences culturelles entre la France et le Québec, en particulier sur la place qu’accorde l’institution aux étudiant·es et la façon dont elle se saisit de cette question de l’engagement. Lorsque Léo-Onam aborde l’engagement « contraint » au Québec, Ema répond qu’elle préfère parler d’engagement « obligatoire », car les possibilités pour réaliser cet engagement sont diverses et nombreuses. En revanche, l’engagement n’est pas obligatoire en France, où il est davantage question d’incitations, avec ou sans reconnaissance institutionnelle.  

Dessin de Benoît Raucent

Ainsi, si cette table-ronde a permis de réaffirmer les bénéfices de l’engagement collectif, elle aura par ailleurs soulevé de nouvelles questions  : 

  • Pour rebondir sur l’idée d’une dynamique capacitante avancée par Solveig Fernagu dans sa conférence, dans quelle mesure l’engagement collectif contribue-t-il à cette dynamique à travers les interactions entre soi, avec les autres/l’institution ? 
  • Si des ressources sont mises à disposition des étudiant·es pour qu’ils et elles s’engagent auprès des autres, comment faire en sorte qu’un plus grand nombre s’en saisisse et les mobilise dans une perspective de développement de leur pouvoir d’agir ?  
  • Une forme de « contrainte » à l’engagement collectif peut-elle ainsi participer d’une dynamique capacitante pour nos étudiants et étudiantes ?  

Pour découvrir ou redécouvrir ces échanges, retrouvez l’enregistrement de cette table-ronde.

Mode hybride

Terme utilisé pour désigner tout cours ou toute formation reposant sur une alternance entre cours en présentiel et cours à distance, ou bien cours en asynchrone (temps différé) et cours en synchrone (en simultané).

Présentiel enrichi

Utilisation d’un environnement numérique principalement pour y déposer des ressources complémentaires que les étudiants consulteront dans le cadre de leur travail personnel, en dehors des heures maquettes et sans suivi pédagogique.

Maëlle Crosse

Désireuse d’offrir un soutien pédagogique de qualité aux enseignants, j’inscris la DPI dans une démarche d’amélioration continue et favorise l’intelligence collective par le partage et le développement de la collaboration. 

Marion Apffel

Mon cœur de mission est la réussite étudiante, en particulier des premières années ; je travaille donc avec les équipes pédagogiques pour développer le tutorat, les tests de positionnement, la remédiation, avec une forte coloration e-learning. 

Nolwenn Quéré

Titulaire d’un doctorat en sciences de l’éducation, mon travail de recherche porte sur les questions du développement professionnel enseignants en lien avec le travail collectif. Après avoir exercé 5 ans à l’INSPE de Bretagne, j’ai intégré La Rochelle Université il y a 2 ans pour hybrider les mineures métiers avant de travailler sur la cartographie des compétences de l’offre de formation.
 
Aujourd’hui à la direction de la DPI, l’équipe et moi-même renforçons l’accompagnement proposé aux enseignants pour soutenir le développement de nouvelles pratiques (numérique, approche par compétences, pédagogies actives etc.) en cohérence avec les besoins et les temporalités de chacun.

Dilan Job

dilan job

Ingénieur pédagogique de formation, j’ai exercé cette fonction pendant 2 ans au sein de l’IUT de Mulhouse. Désormais à La Rochelle Université, mon rôle est d’accompagner les enseignantes et enseignants dans la conception, le développement, la mise en œuvre et l’évaluation de leurs cours. J’ai également pour mission d’intégrer les contenus e-learning des enseignant·es sur Moodle. Je m’adapte aux besoins, aux disponibilités ainsi qu’au rythme de chacun.

Stéphanie Orizet

J’accompagne les acteurs de l’université dans l’appropriation des outils numériques pour l’enseignement (Moodle, outils de webconférence, etc) et je conçois des dispositifs techniques et de nouveaux services numériques pour la communauté universitaire.  

Christel Terrasson

J’ai pour mission de coordonner le déploiement audiovisuel de dispositifs d’enseignement hybride au sein des établissements partenaires. Mon écoute et mon expérience de la chaîne de production audiovisuelle me permettent de vous accompagner sur vos projets d’hybridation. 

Chloé Goudounesque

Je m’appelle Chloé et je suis originaire d’Ile de France. Je vais entamer ma 4e année à La Rochelle, alors peut-être qu’un jour je serais une vraie rochelaise ! Je suis diplômée d’un bac +3 en Web design et communication graphique, et je suis une passionnée d’illustration !


Mes missions au sein de la DPI consistent à accompagner les enseignant·es dans l’hybridation et aider à la conception de supports visuels (schémas, illustrations, visuels pour des capsules vidéo…). Alors n’hésitez-pas à me contacter !

Cédric Rochereul

J’accompagne les acteurs de l’Université, qu’ils soient étudiant·es ou enseignant·es-chercheur·ses, dans leur processus de création audiovisuelle, de l’écriture à la diffusion, en passant par la captation et le montage. 

Ana - Maria Constantin

Passionnée par l’innovation pédagogique, titulaire d’un doctorat en Sociologie et en Sciences de l’éducation, je travaille depuis plusieurs années sur la transformation des pratiques pédagogiques dans l’enseignement supérieur (Université de Poitiers, Université de Tours et La Rochelle Université). Je m’appuie sur plus de 15 ans d’expérience dans l’enseignement et la formation (niveau primaire, sécondaire et enseignement supérieur).

 

Mes sujets de prédilection?

La réussite étudiante (motivation, apprentissage, méthodologie de travail universitaire), la mise en place des nouvelles pratiques pédagogiques (pédagogies actives, approche par problème/ approche par projet, hybridation des enseignements/ FOAD), évaluation en ligne/ à distance, l’intégrité académique (la fraude, le plagiat).

Dominique Besse

Je suis à votre écoute pour tous vos  projets audiovisuels en pédagogie, recherche ou institutionnel, que ce soit de la captation d’évènement ou de la réalisation  vidéo, en passant par le prêt de matériel et les conseils. 

Blocs de compétences

  • Bloc 1 : Planifier des activités d’apprentissage et d’évaluation
  • Bloc 2 : Communiquer / Animer en situation d’enseignement-apprentissage
  • Bloc 3 : Accompagner les étudiants dans leur démarche d’apprentissage
  • Bloc 4 : Adopter une représentation de l’acte d’enseigner et d’apprendre
  • Bloc 5 : Développer une pratique réflexive à l’égard de sa pratique pédagogique
  • Bloc 6 : Travailler en équipe à la réalisation de projets ou de programmes
  • Bloc 7 : Agir de manière éthique et responsable en contexte d’enseignement

Mourad Al Natour

De l’installation du matériel à la mise en ligne des vidéos en passant par la captation, je suis toujours disponible à vos côtés pour réaliser vos projets, pour l’enseignement, la recherche et la communication.

TEA, pour « Travail étudiant accompagné », est une modalité de cours, au même titre que le CM et le TP, qui vise à favoriser la pédagogie active.

RePer

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